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2 mois à Singapour pour Youness

Publié le

9 Nov 2022

Youness Idlamine est parti effectuer un séjour de recherche d’une durée de deux mois dans un laboratoire au sein du Satellite Technology and Research Centre de Singapour (STAR@NUS). Son travail s’est porté sur les micro-satellites et leur système d’orientation.

Il nous parle de son expérience là-bas !

2 mois à singapour

” J’ai pu effectuer, avec l’aide de la Fondation, un stage dans la cité-état de Singapour de mai à juillet derniers. Ce stage m’a été plus que bénéfique sur plusieurs aspects que je développe dans les prochains paragraphes. Je voulais aussi profiter de ce premier paragraphe pour remercier la Fondation pour le soutien à ce projet de recherche mais qui est aussi avant tout un projet personnel. Merci pour ce soutien qui a été utile et nécessaire étant donné que le stage n’était pas rémunéré, du fait de sa courte durée et du fait qu’il ne s’inscrive pas dans un programme propre au laboratoire. “

Quelles étaient tes motivations pour la réalisation de ce séjour ?

Youness Idlamine

“Au terme de ce séjour à Singapour, le bilan est pour moi plutôt positif. Les retours de mon maître de stage au sein de l’ISAE-SUPAERO, de mon superviseur au sein de la structure d’accueil ainsi que du directeur de recherches sur place sont très positifs. Personnellement, j’ai pu en apprendre beaucoup pendant ce séjour à plusieurs niveaux et ce stage a pleinement répondu à mes attentes.

Mes motivations à l’arrivée dans l’université d’accueil étaient multiples. Tout d’abord, je voulais parfaire mes connaissances techniques sur le sujet que sont les micro-satellites et leur système d’orientation. Une expérience immersive de recherche dans un laboratoire International expert sur le sujet paraissait être une très bonne manière de procéder. D’autant plus que ce laboratoire est rattaché à l’une des meilleures universités en Asie : La National University of Singapore. Ce dernier est à la pointe de la recherche en termes de CMG (Control Moments Gyros) qui permettent à un satellite de contrôler et modifier son orientation.”

Quel a été ton travail ?

Mon travail a été de parfaire un algorithme lié au système de stabilité au roulis à l’aide de roues d’inertie et de concevoir un environnement de test au sol reproduisant les conditions en orbite pour expérimenter l’algorithme mis au point. Les chercheurs sont très au courant des avancées des plus grands laboratoires d’Asie du Sud-Est et se mettent régulièrement à jour. Enfin, le labo étant financé publiquement, le budget associé au matériel de précision n’a pas été un problème.

Deuxièmement, mon séjour à Singapour était aussi motivé par l’envie de parfaire mon anglais et d’avancer dans mon apprentissage du mandarin, qui est une langue officielle, bien que peu parlée. Là aussi, l’objectif a été atteint pour ce qui est de l’anglais. Travailler tous les jours dans un environnement anglophone ne laisse pas le choix quant à l’évolution et l’apprentissage quotidien de la langue. L’anglais que j’ai pu apprendre était un anglais conversationnel mais aussi technique. J’ai dû apprendre à utiliser un vocabulaire lié à la mécanique et à l’électricité pour pouvoir discuter avec les collègues, les fournisseurs et les supérieurs du labo. Bien que le séjour n’ait duré que 11 semaines, ce dernier a été pleinement immersif et très dense en apprentissages.

Enfin, j’étais fortement motivé par ce stage pour l’expérience internationale qu’il m’apporterait et sa valorisation sur le CV. Cette expérience de recherche est en effet fortement valorisée et démontre une capacité de travail dans un contexte international. Elle démontre aussi de bonnes aptitudes linguistiques, même dans un contexte d’anglais technique sans grandes connaissances préalables. Je suis convaincu qu’une expérience internationale hors du monde académique et n’étant pas entouré d’étudiants parlant la même langue est extrêmement instructif. Ce stage m’a aussi permis de comprendre à quel point la culture locale influe sur la manière de travailler : les habitudes en termes de réunions et de synthèse du travail fourni, les horaires de travail, les interactions dans et hors du labo, etc. 

En conclusion de ton séjour

Au cours du séjour, j’ai pu constater plusieurs temps forts, qu’il s’agisse de moments clés dans le développement des projets sur lesquels j’ai travaillé ou de moments hors du labo. Tout d’abord, chaque phase de développement terminée a été remplie de satisfaction, tout comme les avancements dans la recherche du meilleur algorithme d’orientation. Ensuite, les moments partagés avec les collègues et autres stagiaires locaux m’ont également marqué car il s’agit de moments très instructifs et de grande ouverture culturelle.

Ce stage m’a permis de faire refléter la qualité de la formation de l’ISAE-SUPAERO au sein d’un laboratoire de renommée internationale. Le labo est effectivement tout à fait disposé à accueillir d’autres stagiaires de l’Institut car le directeur de recherche sur place a été plus que satisfait de la qualité du travail fourni. Je pense donc que la relation entre l’Institut et le laboratoire s’est positivement développée et que cette collaboration permettra à l’avenir à l’ISAE d’avoir un partenaire de recherche idéal qu’est le Labo STAR en plein cœur de l’Asie du Sud-Est.

Ici, l’article décrivant le processus de développement de l’environnement de test du satellite qui a concerné la seconde partie du travail effectué par Youness Idlamine

Je souhaite soutenir des projets comme celui de Youness