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Une bourse d’excellence pour Inês

Publié le

21 Juil 2025

Inès a bénéficié d’une bourse d’excellence délivrée par la Fondation pour réaliser un Master Aerospace Engeneering – Aerospace Systems and Control au sein de l’ISAE-SUPAERO. Après 2 ans passés sur le campus et son diplôme en poche, elle nous raconte son expérience toulousaine.

Pourquoi avoir choisi l’ISAE-SUPAERO ?

Mes motivations étaient multiples et profondément liées à mon projet professionnel et personnel. J’ai choisi cette école en raison de sa réputation internationale en ingénierie aérospatiale et de son expertise reconnue dans le domaine. Le fait que Toulouse soit considérée comme la capitale mondiale de l’aéronautique a également influencé ma décision, offrant une proximité directe avec des leaders de l’industrie tels qu’Airbus, dont le siège mondial est situé ici.

Mon objectif principal était de me spécialiser en automatique et systèmes embarqués, en bénéficiant d’une formation alliant théorie et pratique. L’ISAE-SUPAERO, classée parmi les meilleures écoles d’ingénieurs en France, propose des programmes reconnus pour leur excellence académique et leur orientation vers l’innovation. De plus, l’opportunité d’interagir avec des professionnels expérimentés, notamment des intervenants issus d’entreprises prestigieuses comme Airbus et Dassault, représentait pour moi une chance unique d’enrichir mes connaissances et de comprendre les défis actuels de l’industrie.

Par ailleurs, j’étais animée par le désir d’étudier à l’étranger, d’apprendre une nouvelle langue et de m’immerger dans une culture différente. Sortir de ma zone de confort était essentiel pour mon développement personnel, et la perspective de connaître des étudiants internationaux au sein d’une ville dynamique comme Toulouse ajoutait une dimension culturelle enrichissante à mon parcours.

En somme, intégrer l’ISAE-SUPAERO représentait pour moi l’opportunité de combiner une formation de haut niveau, une immersion dans un environnement industriel de premier plan et une expérience culturelle internationale, éléments essentiels pour atteindre mes ambitions professionnelles dans le domaine de l’ingénierie aérospatiale.

Raconte-nous comment s’est déroulé ton cursus ?

Inês Matias Gregório de Sousa Afonso

Dès la première année, j’ai suivi un cursus généraliste qui m’a permis de consolider mes connaissances fondamentales en ingénierie aérospatiale. En deuxième année, j’ai choisi de me spécialiser en automatique, participant à des cours appliqués où j’ai conçu des pilotes automatiques et élaboré des trajectoires pour des drones, renforçant ainsi mes compétences pratiques. Les professeurs étaient très accessibles et disponibles pour répondre à nos questions, ce que j’ai particulièrement apprécié.

De plus, j’ai eu l’opportunité de participer à un projet de recherche au sein des laboratoires de l’ISAE-SUPAERO, qui s’est concrétisé par la publication d’un article que j’ai présenté lors d’une conférence en Angleterre. Cette expérience a éveillé en moi un intérêt marqué pour la recherche.

Parallèlement, j’ai effectué un stage chez Thalès, ma première immersion en entreprise, qui s’est révélée être une opportunité précieuse pour appliquer mes connaissances dans un contexte professionnel. Ce stage m’a permis de comprendre les dynamiques de l’industrie aérospatiale et de développer des compétences en gestion de projet et en travail d’équipe.

Que retiens-tu de la vie sur le campus ?

L’ISAE-SUPAERO est reconnue pour sa vie associative dynamique, avec plus d’une centaine de clubs et associations. J’ai intégré le club de natation, ce qui m’a donné l’opportunité de rencontrer des étudiants partageant les mêmes passions dans un environnement détendu. Le campus organise régulièrement des événements culturels dédiés à différents pays, offrant l’occasion de découvrir des cuisines, danses et traditions variées. Grâce à ces interactions multiculturelles, j’ai non seulement amélioré mon français, mais j’ai également acquis des notions d’italien et d’espagnol. Cette immersion linguistique et culturelle a élargi mes horizons et m’a aidée à développer une meilleure compréhension des perspectives internationales, un atout précieux dans le domaine de l’aéronautique où la collaboration mondiale est essentielle. En plus, la participation à ces clubs et événements m’a permis de développer des compétences organisationnelles et de leadership. Par exemple, en aidant à organiser des événements, j’ai appris à gérer mon temps efficacement, à coordonner des activités et à travailler en collaboration avec d’autres étudiants.

Cette vie associative riche et variée a donc joué un rôle crucial dans mon développement personnel et professionnel, complétant parfaitement les enseignements académiques reçus à l’ISAE-SUPAERO. Elle m’a donné des occasions précieuses d’améliorer mes compétences, de développer des amitiés durables et de me préparer à une carrière dans un environnement international.

Que retiens-tu de ton séjour sur le plan personnel ?

La vie à Toulouse a été une expérience très enrichissante. Au début, j’ai habité dans la résidence universitaire, ce que je recommande vivement aux nouveaux étudiants, car cela facilite leur intégration et leur permet de profiter pleinement de la vie sur le campus. C’était ma première expérience de vie indépendante, loin de ma famille, et elle m’a aidé à devenir plus autonome et mature. Les amitiés nouées ici sont précieuses, et les moments partagés resteront gravés dans ma mémoire. Achever ce Master avec succès a indéniablement renforcé ma confiance en moi.

Parmi les moments les plus marquants, je retiens la présentation de mon projet de recherche lors d’une conférence en Angleterre, la visite de la chaîne d’assemblage final d’Airbus et du musée Aeroscopia, ainsi qu’un cours de dynamique du vol qui comprenait une séance en vol sur un avion. Ces expériences ont non seulement enrichi mes connaissances, mais ont également alimenté ma passion pour l’aéronautique.

Ce séjour t’as permis de confirmer tes aspirations professionnelles ?

Mon séjour à l’ISAE-SUPAERO a apporté une valeur ajoutée significative à mon parcours professionnel. Les compétences techniques avancées acquises, notamment en automatique, ainsi que mon expérience en recherche et en milieu industriel, m’ont permis de développer une expertise solide et polyvalente. Ces atouts me positionnent favorablement pour contribuer à des projets innovants dans le secteur aérospatial.

Pour la suite de mon parcours, j’ambitionne de réaliser une thèse CIFRE en collaboration avec Airbus, combinant recherche en laboratoire et expérience en entreprise. Ce dispositif me permettrait de travailler sur des projets à la pointe de l’innovation, tout en renforçant mes compétences et mon réseau professionnel. Je suis convaincue que cette expérience serait un excellent moyen d’atteindre mes objectifs professionnels et d’apporter une contribution notable à l’industrie aérospatiale.

En bref, mon expérience à l’ISAE-SUPAERO et mes projets futurs témoignent de ma volonté de repousser les frontières de l’innovation et de contribuer activement à l’évolution du secteur aérospatial.

Un mot de la fin ?

Chers donateurs de la Fondation,

Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude pour la bourse que vous m’avez généreusement accordée. Grâce à votre soutien, j’ai pu intégrer l’ISAE-SUPAERO et me consacrer pleinement à mes études en ingénierie aérospatiale. Cette opportunité m’a permis de participer à des projets de recherche enrichissants et de m’immerger dans la vie associative dynamique du campus.

Votre aide financière a été déterminante, me permettant de me concentrer sur mon parcours académique sans les préoccupations financières qui auraient pu entraver mon cheminement. Votre générosité m’a également inspirée à viser l’excellence et à envisager un avenir prometteur dans le secteur aérospatial.

Je suis engagée à honorer votre confiance en contribuant activement à l’évolution de ce domaine et en le redonnant, à mon tour, aux futurs étudiants. Votre soutien a eu un impact significatif sur ma vie, et je vous en serai éternellement reconnaissante.

Je veux soutenir des séjours comme celui d’Inês