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4 mois de stage au JPL pour Thibault
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Thibault a été soutenu par la Fondation pour un stage de 4 mois au Jet Propulsion Laboratory à Caltech en Californie, USA. Lors de ce stage, il a notamment pu travailler sur le simulateur MuSCAT, un outil open-source destiné à la simulation de missions spatiales complexes.
Un rêve d’enfance maintenant réalisé, qui a permis à Thibault de s’ouvrir à de nouveaux horizons et repousser ses limites pour envisager une nouvelle direction dans sa carrière.
Il nous raconte son séjour.

Pourquoi avoir choisi de partir au JPL ?
Travailler à la NASA, et plus spécifiquement au JPL, a été pour moi un rêve qui a germé dès l’enfance, une aspiration qui s’est transformée en objectif concret il y a plus de quatre ans, lorsque j’ai découvert le programme Junior Visiting Scientist Research Program (JVSRP). Depuis ce jour, chaque choix que j’ai fait – que ce soit dans mes études, mes stages ou mes engagements associatifs – a été guidé par cette ambition. Ce rêve n’était pas seulement celui d’un enfant émerveillé par les astronautes ou les fusées ; il était ancré dans une fascination pour les technologies qui permettent à l’humanité d’explorer l’inconnu, des robots roulant sur Mars aux sondes voyageant au-delà de notre système solaire. En grandissant, cette curiosité s’est affinée, et j’ai commencé à voir la NASA non seulement comme un symbole d’excellence, mais aussi comme un lieu où des esprits brillants repoussent les limites du possible.
Quelles étaient tes motivations et tes attentes ?
Thibault Wartel

Mes motivations pour rejoindre le JPL étaient multiples et profondément enracinées. Tout d’abord, je voulais rencontrer les ingénieurs qui travaillent là-bas, ces femmes et ces hommes dont les réalisations ont marqué l’histoire spatiale. Je me souviens encore de la première fois où j’ai lu sur le rover Curiosity, conçu au JPL, et de la manière dont il a révolutionné notre compréhension de Mars. Je voulais échanger avec ceux qui ont rendu cela possible, comprendre ce qui les pousse à se lever chaque matin, et saisir leur perspective unique sur la conquête spatiale. Qu’est-ce qui motive quelqu’un à consacrer sa vie à des missions qui ne porteront peut-être leurs fruits que des décennies plus tard ? Cette question me fascinait, et je savais que seule une immersion au sein de la NASA pouvait y répondre.
Ensuite, je souhaitais découvrir de l’intérieur le fonctionnement d’une organisation aussi légendaire que la NASA. Comment une institution qui a envoyé des hommes sur la Lune et des sondes aux confins du cosmos gère-t-elle ses projets au quotidien ? Quels sont les défis logistiques, techniques et humains auxquels elle fait face ? J’étais curieux de voir comment une telle structure équilibre l’innovation audacieuse avec les contraintes pratiques, et comment elle parvient à rester à la pointe dans un monde où le secteur spatial devient de plus en plus concurrentiel. Cette compréhension, je le savais, serait précieuse pour ma future carrière, que je choisisse de rester dans l’industrie ou de m’orienter vers la recherche.
Enfin, une autre motivation, plus personnelle, était de m’immerger dans la culture américaine. Les États-Unis exercent une influence considérable sur le monde contemporain, et je voulais comprendre les dynamiques sociales, les valeurs et les modes de vie qui façonnent cette société. Vivre en Californie, au cœur de l’Ouest américain, me permettrait de sortir de ma zone de confort et d’enrichir ma vision du monde. Je suis convaincu que cette ouverture culturelle est essentielle pour prendre des décisions éclairées, tant dans ma vie personnelle que professionnelle. En somme, rejoindre le JPL n’était pas seulement une opportunité professionnelle ; c’était une chance de grandir en tant qu’individu, de nourrir ma curiosité insatiable et de poser les bases d’un avenir aligné avec mes rêves les plus profonds.
Quel bilan fais-tu de ce séjour sur le plan académique ?
Sur le plan académique, mon séjour au JPL a été une expérience d’une richesse exceptionnelle, marquée par mon implication dans le projet MuSCAT (Multi-Spacecraft Concept and Autonomy Tool). Ce logiciel de simulation open-source, sur lequel j’ai eu l’honneur de travailler, est bien plus qu’un outil technique ; il incarne une révolution dans la manière dont les missions spatiales sont conçues. MuSCAT a pour ambition de faire économiser des millions de dollars à la NASA en transformant la phase initiale de planification des missions. Aujourd’hui, lorsqu’un scientifique ou un concepteur propose une nouvelle mission, il s’appuie souvent sur des outils rudimentaires comme des feuilles de calcul Excel pour estimer les coûts et les besoins. Imaginons qu’il propose un budget initial de 10 millions de dollars. Une fois le projet en développement, des simulations plus poussées révèlent souvent des dépenses imprévues – des interactions complexes entre sous-systèmes, des ajustements techniques imprévisibles – faisant grimper le coût à 20 millions, voire plus. Ce décalage entraîne des retards, une inefficacité budgétaire et une frustration généralisée.
MuSCAT change la donne. Ce logiciel offre une plateforme intégrée qui permet de simuler dès les premières étapes les dépendances entre les sous-systèmes d’un vaisseau spatial : navigation, contrôle d’attitude, gestion de l’énergie, communications, instruments scientifiques, et bien plus encore. Grâce à son architecture à double boucle, il gère efficacement les différentes échelles de temps – les dynamiques rapides de l’orientation du vaisseau et les évolutions plus lentes de son orbite – avec une précision remarquable et une efficacité computationnelle optimisée. En utilisant MuSCAT, les concepteurs peuvent anticiper les défis techniques et proposer des budgets réalistes dès le départ, évitant ainsi des dépassements coûteux. C’est une approche qui ne se contente pas de créer un logiciel ; elle réorganise les activités de conception pour gagner du temps, de l’argent et, ultimement, accélérer l’exploration spatiale.
Mon rôle dans ce projet a été à la fois stimulant et gratifiant. Fort de mon expérience en développement logiciel, acquise lors de mes études à l’ISEN et de mes stages précédents, j’ai contribué à améliorer les performances et la stabilité de MuSCAT avant sa mise à disposition en open-source. J’ai travaillé sur l’optimisation de son code, m’assurant qu’il puisse gérer des simulations complexes sans compromettre sa rapidité ou sa fiabilité. De plus, ce projet m’a permis d’approfondir mes compétences en Guidage, Navigation et Contrôle (GNC), un domaine essentiel pour la navigation des vaisseaux spatiaux. Chaque jour, je découvrais de nouvelles facettes de ce domaine, des algorithmes de contrôle d’attitude aux calculs orbitaux, et je voyais comment mes contributions s’intégraient dans une mission bien plus vaste. Mon maître de stage, un ingénieur d’une patience et d’une expertise admirables, m’a guidé avec soin, me prodiguant des conseils précieux et des retours constructifs. Les éloges que j’ai reçus sur mon travail m’ont donné une confiance nouvelle, me poussant à viser encore plus haut. Participer à un projet aussi innovant, dans un environnement aussi prestigieux que le JPL, a été un privilège qui a dépassé toutes mes attentes.
Et sur le plan culturel ?
Sur le plan culturel, ce séjour a été une aventure humaine d’une intensité rare. J’ai eu la chance d’explorer la Californie et les États voisins – Nevada, Utah, Arizona – des régions qui m’ont émerveillé par la majesté de leurs paysages naturels. Les parcs nationaux comme le Grand Canyon, Zion et Bryce Canyon m’ont coupé le souffle. Je me souviens encore de mon premier lever de soleil au Grand Canyon, où les couleurs changeantes des roches semblaient danser sous la lumière matinale, un spectacle qui m’a rappelé à quel point notre planète est un lieu extraordinaire, digne d’être exploré et protégé. Ces expériences m’ont donné une nouvelle appréciation pour la nature, une dimension que je n’avais pas autant cultivée dans mes précédents voyages.
Mais au-delà des paysages, ce sont les rencontres avec les Américains qui ont le plus marqué mon séjour. Je suis de nature curieuse, et j’aime engager la conversation avec des inconnus pour comprendre leur histoire et leur vision du monde. Pendant ces quelques mois, j’ai saisi chaque opportunité pour échanger avec des personnes de tous horizons : des employés de restaurants qui m’ont raconté leurs parcours souvent semés d’embûches, des conservateurs de parcs nationaux passionnés par leur mission de préservation, des chauffeurs de bus qui m’ont partagé leur amour de la route, des agents de sécurité fiers de leur rôle, des professeurs de sport débordant d’énergie, des membres de la communauté mexicaine riches d’une double culture, et bien sûr, des collègues et stagiaires du JPL. J’ai également eu le privilège de déjeuner avec des employés européens de la NASA, qui m’ont expliqué pourquoi ils avaient choisi de traverser l’Atlantique : pour eux, les États-Unis, et le JPL en particulier, étaient les seuls endroits où leurs ambitions pouvaient pleinement s’épanouir, grâce à des ressources et une liberté d’innovation inégalées.
Ces interactions m’ont révélé une facette essentielle de la culture américaine : une accessibilité et une générosité dans les échanges qui m’ont surpris et enchanté. Comparé à mes expériences en Lituanie, au Portugal ou en Allemagne, où engager la conversation avec des inconnus demandait parfois plus d’efforts, ici, les gens semblaient naturellement enclins à partager. J’ai compris que cette ouverture reflétait des valeurs profondes : la liberté individuelle, l’esprit d’entreprise et une foi en la possibilité de réinventer sa vie. Cependant, j’ai aussi observé des contrastes. Les villes américaines, avec leurs « blocs » urbains répétitifs, m’ont parfois donné une impression de monotonie architecturale, sauf dans certaines villes californiennes où un héritage espagnol apportait une touche de charme unique. Tout semblait conçu comme une « expérience » : des donuts aux couleurs éclatantes aux musées interactifs, en passant par des voitures rivalisant d’extravagance. Cette culture du spectacle, bien que fascinante, pouvait aussi être déroutante, voire épuisante par moments.
Un autre aspect qui m’a frappé est le coût élevé de la vie. Aux États-Unis, tout a un prix, jusqu’au moindre stationnement, ce qui m’a fait réfléchir aux disparités économiques et à la manière dont cette société valorise le travail et la réussite matérielle. Ces observations m’ont permis de relativiser ma propre réalité et de mieux comprendre comment notre environnement façonne nos priorités et nos comportements. Ce séjour m’a offert une nouvelle lentille à travers laquelle voir le monde, une perspective que je n’oublierai jamais.
Que retires-tu de cette expérience sur le plan personnel ?
Sur le plan personnel, ce stage a été une période de découverte et de résilience. J’ai vécu des événements historiques, comme les élections américaines, qui ont suscité des débats animés au JPL sur l’avenir des priorités spatiales. J’ai ressenti les répercussions directes des décisions politiques, notamment la réduction du budget du pôle climatique de la NASA et l’annulation du projet Mars Sample Return, une mission qui aurait ramené des échantillons martiens sur Terre. Ces annonces ont provoqué des discussions intenses parmi les employés, certains craignant que le JPL ne puisse maintenir son rôle de leader face à la montée en puissance du secteur privé, comme SpaceX ou Blue Origin. Ces échanges m’ont donné un aperçu rare des défis auxquels une institution comme la NASA doit faire face dans un paysage en mutation.
Un autre moment fort a été les feux de forêt qui ont ravagé la Californie en janvier. Ces incendies, d’une ampleur inhabituelle pour la saison, m’ont forcé à déménager temporairement et à quitter mon logement pendant deux semaines. J’ai été profondément touché par la solidarité de la communauté locale, qui m’a accueilli et soutenu pendant cette période difficile. Cet épisode m’a rappelé la fragilité de notre environnement et l’importance des liens humains face à l’adversité. Ces expériences, bien qu’imprévues, ont enrichi mon séjour en me confrontant à des réalités que je n’avais pas anticipées.
En somme, le « rêve américain » que j’ai perçu réside dans un mélange unique : la beauté saisissante des paysages, la chaleur et l’ouverture des habitants, et des avancées technologiques qui continuent d’inspirer le monde entier. Mais c’est aussi un pays de contrastes, où l’innovation côtoie des défis sociaux et environnementaux complexes. Ce séjour m’a permis de vivre ces paradoxes de manière tangible, et je repars avec une vision plus nuancée et mature de ce que signifie vivre et travailler aux États-Unis.
Ce séjour au JPL a été une expérience qui m’a ouvert des horizons insoupçonnés, tant sur le plan professionnel que personnel. Aucune autre étape de mon parcours ne m’a autant poussé à repousser mes limites et à envisager de nouvelles directions pour ma carrière. Mon background est principalement axé sur le développement logiciel, une compétence que j’ai affinée à l’ISEN et lors de stages comme celui chez ArianeGroup. Cependant, ma passion a toujours été de contribuer au développement de technologies spatiales, un domaine qui allie ingénierie, science et exploration. Mon mastère à l’ISAE-SUPAERO a marqué un premier tournant dans cette direction, et ce stage à la NASA en a été le prolongement naturel, me permettant de fusionner mes compétences techniques avec des applications concrètes dans l’espace.
Travailler sur MuSCAT m’a offert une opportunité unique de mettre mes connaissances en pratique tout en élargissant mon champ d’expertise. J’ai acquis une compréhension approfondie du GNC, un domaine qui exige à la fois une rigueur théorique et une créativité pratique. Cette expérience m’a montré que, avec du travail et de la détermination, je pouvais me réorienter vers des disciplines plus complexes et m’intégrer à des projets d’envergure internationale. Les tâches qui m’ont été confiées au JPL – optimiser un logiciel crucial pour les futures missions spatiales – m’ont donné une confiance nouvelle en mes capacités, une assurance que je n’avais pas pleinement développée auparavant.
Un moment décisif de ce séjour a été les encouragements de mon maître de stage. Jusqu’alors, je me voyais comme un praticien, quelqu’un qui applique des solutions plutôt que de les inventer. Je pensais que la recherche, et notamment un doctorat, n’était pas à ma portée, que je manquais de bases théoriques ou d’originalité pour y exceller. Mais mon maître de stage a vu en moi un potentiel que je n’avais pas encore reconnu. Il m’a dit que les questions qui m’animaient – comment optimiser les simulations pour des missions multi-vaisseaux, ou comment rendre les algorithmes d’autonomie plus robustes – étaient des problématiques de recherche pure. Cette conversation a été une révélation. Pour la première fois, j’ai envisagé sérieusement une carrière académique, une possibilité que je n’exclue plus, même si je ne suis pas encore prêt à m’y engager pleinement. Je veux prendre le temps de réfléchir au domaine qui me passionne le plus et à l’université qui correspondrait le mieux à mes aspirations.
Et maintenant, c’est quoi la suite pour toi ?
Pour l’instant, mon prochain chapitre se déroulera dans l’industrie. J’ai rejoint The Exploration Company à Munich, une startup audacieuse qui développe la première capsule spatiale européenne réutilisable. Ce projet, qui vise à offrir à l’Europe une indépendance dans l’accès à l’espace, résonne profondément avec mes ambitions. Mon rôle sera à la croisée de l’ingénierie logicielle et de l’ingénierie aérospatiale, avec un focus particulier sur le GNC. Ce domaine, bien que théoriquement exigeant, me fascine par son potentiel à façonner l’avenir des missions spatiales. Je sais que je devrais combler certaines lacunes par rapport à mes collègues plus formés en théorie, mais je compte sur mes compétences pratiques en développement logiciel et sur la confiance acquise au JPL pour relever ce défi. Ce stage à la NASA a été un tremplin décisif, me donnant les outils et l’assurance nécessaires pour m’épanouir dans ce nouveau rôle.
Au-delà de mon parcours personnel, ce séjour a également un potentiel d’impact pour les activités de recherche de l’ISAE-SUPAERO. Mon travail sur MuSCAT, un projet open-source, ouvre des perspectives de collaboration entre le JPL et l’Institut. Ce logiciel, désormais pleinement disponible, pourrait être adopté par les chercheurs et les étudiants de l’ISAE-SUPAERO pour simuler des missions spatiales et tester des algorithmes d’autonomie. Imaginez des étudiants en mastère utilisant MuSCAT pour concevoir des concepts de satellites ou des missions multi-vaisseaux, ou des doctorants l’exploitant pour valider des hypothèses sur la navigation autonome. Cet outil pourrait devenir une ressource précieuse dans les laboratoires de l’École, renforçant ses capacités de recherche en ingénierie spatiale. Je suis d’ailleurs déjà en correspondance avec ma tutrice, Stéphanie Lizy-Destrez, pour savoir si elle souhaiterait intégrer ce logiciel dans les cours, et pourquoi pas accompagner les étudiants moi-même.
De plus, les compétences que j’ai acquises – en simulation, en modélisation de sous-systèmes, et en GNC – pourraient être partagées avec la communauté académique de l’ISAE-SUPAERO. Je serais ravi d’organiser des séminaires ou des ateliers pour transmettre ce savoir, inspirant peut être d’autres étudiants à explorer des projets similaires. Mon expérience au JPL pourrait également encourager des partenariats plus étroits entre l’Institut et la NASA, que ce soit à travers des échanges d’étudiants, des projets conjoints ou des candidatures au JPL Visiting Student Research Program. En racontant mon parcours, je pourrais motiver mes pairs à viser haut et à renforcer les liens entre notre institution et les grandes agences spatiales internationales.
En conclusion, ce séjour au JPL a été bien plus qu’un stage ; il a été une étape fondatrice qui a concrétisé un rêve d’enfance tout en ouvrant des portes vers l’avenir. Il m’a permis d’acquérir des compétences techniques pointues, de découvrir une culture fascinante, et de gagner une confiance qui guidera mes prochains pas. Mes projets futurs, chez The Exploration Company et peut-être un jour dans la recherche, s’appuient sur les fondations posées pendant ces mois en Californie. Je suis profondément reconnaissant envers la Fondation ISAE-SUPAERO pour avoir rendu cette aventure possible. Sans votre bourse, je n’aurais pas pu franchir cette étape cruciale. C’est maintenant à moi de mettre ces apprentissages au service du secteur spatial européen, en contribuant à son développement avec la même passion et détermination qui m’ont conduit jusqu’ici. Merci du fond du cœur pour votre confiance et votre soutien.
Un mot de la fin ?
Chers donateurs,
Je tiens à vous adresser mes plus sincères remerciements pour votre généreux soutien qui m’a permis de réaliser mon stage au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA. Votre contribution a été décisive pour rendre cette expérience possible, en couvrant une partie essentielle de mes frais de transport, de logement et de vie quotidienne à Pasadena. Grâce à vous, j’ai pu travailler sur le projet MuSCAT, un logiciel open-source révolutionnaire qui optimise la conception des missions spatiales, tout en développant mes compétences en Guidage, Navigation et Contrôle (GNC).
Ce stage a non seulement renforcé mon parcours professionnel, mais il a aussi enrichi ma vision du secteur spatial et mon engagement à contribuer à son avenir, notamment en Europe. Votre soutien ne se limite pas à une aide financière ; il représente un investissement dans l’innovation, l’excellence française et la formation de jeunes ingénieurs passionnés. Vous permettez à des étudiants comme moi de repousser les limites de leurs ambitions et de participer à des projets qui façonnent l’avenir de l’exploration spatiale.
Avec toute ma gratitude.