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Le témoignage de Joseph

Publié le

20 Déc 2022

Dans le cadre de la campagne d’appel à dons de fin d’année de la Fondation, certains étudiants ont témoigné de l’importance qu’a eu leur soutien dans leur scolarité.

Retrouvez dans cette page le témoignage de Joseph Risson au complet et dans notre brochure les extraits.

Joseph Risson, est élève-ingénieur 2A ISAE-SUPAERO, engagé au sein du programme d’égalité des chances OSE l’ISAE-SUPAERO et président du Club Aéromodélisme de l’ISAE-SUPAERO. En 2022, il a reçu un soutien de 2 500€ pour son projet d’aile volante KESTREL, VTOL à hydrogène. Aujourd’hui, avec l’aide de la Fondation ISAE-SUPAERO, il pourrait se lancer dans l’entrepreneuriat.”

“J’ai envie d’agir pour la décarbonation du secteur.”

“Quand j’ai eu 5 ans mon père m’a emmené en haut de la dune du Pyla. Là, il m’a offert un planneur télécommandé qu’on a fait voler, j’étais émerveillé et ça ne m’a jamais quitté. A 10 ans, j’ai commencé tous seul à construire ma première aile volante en kit. Je l’ai toujours aujourd’hui et elle est toujours opérationnelle. Après cela j’ai commencé à fabriquer mes propres modèles et suivi la voie de l’aérodynamisme. L’ISAE-SUPAERO, c’est l’école que je veux intégrer depuis que j’ai 12 ans.

Aujourd’hui, on s’interroge nécessairement sur l’avenir de l’aviation, sur le potentiel des avancées technologique, sur l’équilibre à trouver en respectant les limites physiques. De mon côté, évidemment que j’aimerai bien continuer à voyager comme j’ai pu le faire avec mes parents plus jeunes et profiter de cette liberté de pouvoir voyager.
Mais j’ai aussi conscience des limites. Aujourd’hui il faut que ça change et pour continuer à utiliser l’avion on doit questionner les usages.

Le lien entre la Fondation et mes projets est certain. J’ai été soutenu par la Fondation pour travailler sur notre aile volante à décollage vertical propulsée à l’aide d’une pile à combustible à hydrogène. Le but, derrière ce projet, était de se former à la propulsion hydrogène. En effet, peu de formations existent encore sur ce sujet et c’est en effet là que je pense pouvoir avoir un impact dans un univers qui me passionne. C’est pour cela qu’avec l’aide d’une quinzaine de membres actifs du Club Aero modélisme de l’Ecole, nous avons mis en place ce projet et nous sommes heureux de voir qu’il se poursuit aujourd’hui, repris par les étudiants de première année.

Pour partager ce savoir, nous avons également reçu une demande de mini conférence à destination des alumni, c’était un temps fort et un exercice dont je n’ai pas l’habitude. En plus de nous former nous-même, cela nous a donné l’opportunité de parler avec beaucoup de professeurs et beaucoup d’entreprises. Le projet a créé beaucoup d’intérêt autour de nous et à l’extérieur.

J’ai conscience des enjeux environnementaux de l’aérien ainsi que des limites de ses solutions. C’est cela qui me motive à faire partie de la décarbonation du secteur dès ma sortie de l’Ecole. J’aimerai avoir une part active dans le développement de l’avion hydrogène, pour avoir un vrai impact. Le faire avec des amis et de façon collective est encore mieux.

Toutes ces dernières expériences m’ont donné envie de me lancer dans l’entreprenariat. Actuellement, je travaille sur un projet d’entreprise de chaîne de propulsion à hydrogène. C’est là que je veux être et consacrer mon énergie. Et je sais que les aides apportées par la Fondation pour l’entrepreneuriat peuvent changer la donne.”

« Quand la fondation nous donne de l’argent ça montre qu’elle nous fait confiance et croit au projet, c’est motivant. »

“A l’époque, la Fondation nous a apporté un soutien déterminant pour acheter les composants indispensables à la construction onéreuse de l’aile volante. La pile à combustible à elle seule représentait 6 000€ sur les 10 000€ requis pour la construction. Ce soutien a été d’une importance capitale pour notre projet.” 

Je retrouve le témoignage de Joseph dans la brochure de décembre 2022.