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Développement d’un prototype de rover haute vitesse pour Alan
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Après 5 mois passés à la Tohoku University en stage R&D dans la robotique d’exploration spatiale, Alan est de retour en France en février 2020. Soutenu en 2019 par la Fondation, il avait pris son envol en septembre et nous avait donné de ses nouvelles à mi-parcours. Retour sur son expérience enrichissante et dépaysante au pays du soleil levant.
LE JAPON, POURQUOI ?
Ma principale motivation, pour partir dans une université japonaise, a été la découverte d’une culture, d’une langue et d’un mode de vie aux antipodes des nôtres, afin de vivre et de comprendre la diversité culturelle. Je suis parti sans énormément d’à priori ou de connaissances du pays en lui-même, mais avec une grande motivation en ce qui concerne mon épanouissement personnel et académico-professionnel. Et je peux dire que je n’ai absolument pas été déçu.
> Alan Allart nous donnait des nouvelles en novembre dernier sur LinkedIn
APRÈS 4 MOIS, TON PROTOTYPE ATTEND DÉJÀ SES PREMIÈRES MISSIONS
J’ai été accueilli par un groupe d’élèves dont les sujets de recherche couvraient un vaste panel de points concernant la robotique d’exploration spatiale. Après avoir découvert l’ensemble des sujets disponibles, j’ai choisi de travailler sur le développement d’un prototype de rover haute vitesse, qui permettra aux futurs élèves et chercheurs d’avoir une plate-forme d’essais pour des essais de futures technologies de navigation et locomotion.
Après 4 mois de travail sur l’embarqué hardware et software de ce prototype de rover, ce dernier a vu le jour lors de tests intégrés très concluants et encore plus encourageants, et attends avec impatience ses premières missions.
DÉCOUVERTE DES CULTURES, DES PARCOURS…
J’ai rencontré énormément de personnes, de nationalités et d’âges variés, avec qui la découverte du Japon a été des plus agréables. Grâce à beaucoup de sorties et week-ends entre amis, de repas dans les rues japonaises, et d’encore plus de discussions autour de tout et de rien, j’ai pu également en apprendre énormément sur le monde lui-même, et les différences de fonctionnement entre les différentes régions du monde. Mais j’en ai également appris plein sur moi-même, et notre propre système.
J’ai aussi été en contact journalier avec quelques étudiants doctorants, ce qui m’a permis d’en apprendre plus sur les parcours de type thèse, et de commencer à définir plus précisément la suite de mon parcours (car la thèse reste une option que j’envisage). J’ai également pu approfondir mes connaissances en systèmes embarqués, notamment software, ce que je désirai faire depuis quelques temps déjà afin de compléter mes compétences en hardware. J’ai rencontré des personnes liées (ou qui le seront plus tard) à l’industrie du spatial, réparties autour du globe, et avec qui je compte bien sûr garder contact.
UNE PRISE DE CONSCIENCE SUR L’IMPORTANCE DES AIDES FINANCIÈRES
Cette expérience m’a également fait prendre conscience de l’importance de l’entraide, au travers de l’aide financière qui m’a été apportée afin de réaliser ce projet. L’aide que j’ai reçu implique bien plus qu’un don monétaire, car elle m’a permis de profiter énormément plus d’un projet qui me tenait à cœur, et qui se répercutera à coup sûr dans la suite de mes études et de ma vie professionnelle.
LE témoignage d’Alan Allart
Merci !
Ce soutien reçu de la fondation m’a permis de prendre conscience de l’importance des aides financières pour la poursuite d’un projet étudiant. Lorsque j’en aurai la possibilité j’aimerais aider de la même manière les prochaines générations d’ingénieurs de l’ISAE-SUPAERO