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Plus d’un an passé à l’Université de Stanford

Publié le

1 Avr 2019

Malik Boudiaf a passé plus d’un an aux Etats-Unis dans le cadre de son Master of science au sein du département d’Aéronautique et d’Astronautique de l’université de Stanford. Aidé par la Fondation Il nous raconte son choix de partir aux Etats-Unis, sa vie sur place et sa vision du futur.

Quel était ton projet en partant à Stanford University ?

En partant aux Etats Unis, mon projet initial était d’effectuer un Master of Science au sein du département d’Aéronautique et d’Astronautique de Stanford University, d’une durée d’un an et demi. En plus des cours obligatoires et électifs, mon projet était aussi de travailler au sein du laboratoire Space Rendezvous Laboratory  fondé et dirigé par le professeur D’Amico. L’objectif était d’en apprendre plus sur les algorithmes de navigation et de contrôle des constellations de nanosatellites.

Comment s’est passé ton séjour sur le plan académique ?

Durant ma première année, j’ai eu l’opportunité d’assister aux cours du Professeur D’Amico, ainsi que de collaborer avec lui et un doctorant affilié au NASA Ames Research Center sur un projet de recherche concernant la partie navigation GNSS des nanosatellites. Cela a été un grand privilège pour moi. Cette première année m’a permis d’obtenir des connaissances très pointues sur le vol en formation des flottes de nanosatellites.

Durant ma deuxième année, je me suis orienté vers les cours d’intelligence artificielle du Computer Science Department, département numéro un mondial. N’étant initialement pas familier du tout avec ce domaines, cela fut une très grande ouverture pour moi, et j’ai développé un fort penchant pour les problématiques liées à l’IA, notamment à travers des projets que j’ai mené comme  Imitating human driving behavior in urban environment, élu meilleur projet dans le cours de Deep Learning.

Quelle valeur ajoutée t’a apporté ce séjour ?

Au-delà des connaissances, je pense avoir énormément développé ma curiosité scientifique. Ici, on est vraiment incité à être proactif, à aller toquer aux portes et proposer des idées de recherche, à assister aux labs meetings, etc. La majorité des professeurs sont toujours ravis de collaborer avec les étudiants et vous écoutent vraiment comme si vous étiez leur égal.

Qu’envisages-tu pour la suite ?

J’aimerais continuer dans le monde de la recherche sur des problématiques liées à la fois à l’IA et au spatial. Pour le moment, je me dirige vers un stage de recherche de 5 mois entre l’ETS (L’École de technologie supérieure) et le MILA (Institut québécois d’intelligence artificielle) à Montréal qui débouchera très probablement sur une thèse à partir de septembre prochain.